Communiqué
27 Mai 2009
Premier colloque européen des Associations de
solidarité et soutien aux travailleurs en Iran
Depuis plusieurs années, en écho au développement du
mouvement ouvrier en Iran contre les attaques
incessantes des politiques économiques néolibérales
menées par différents gouvernements, sous les
présidences de Rafsanjani, Khatami, et de l’actuel
président, Mahmoud Ahmadinejad, partout en Europe, en
Amérique du Nord et en Australie, des collectifs de
soutien et défense des travailleurs en Iran ont été
formés.
Ces associations ont toutes pour but de diffuser les
nouvelles du mouvement ouvrier iranien, d’être le
porte-voix des revendications des travailleurs iraniens
et d’apporter un soutien moral et matériel aux militants
du mouvement ouvrier et aux syndicalistes en Iran. Elles
sont actives dans une dizaine de pays : France,
Allemagne, Suède, Norvège, Suisse, Royaume-Uni, Canada,
Australie... Depuis deux ans, elles collaborent dans
différentes campagnes et actions et en particulier pour
la libération des militants emprisonnés du mouvement
ouvrier en Iran. Dernier exemple, la campagne
victorieuse pour la libération de Mahmoud Salehi en
avril dernier, à laquelle nous avons participé dans une
vaste action internationale de solidarité initiée par
des grandes centrales syndicales canadiennes et
européennes.
Ces collaborations ont prouvé leur efficacité et nous ont
amenés à réfléchir sur l’avenir de ces actions et
campagnes de solidarité. Il nous semble évident que nous
sommes en train d’entrer dans une nouvelle phase de
notre existence. La formation de ces associations à
l’échelle des villes et par des initiatives des
militants de base, la méthode dite de « la construction
par le bas », a prouvé son efficacité. Ainsi le long
débat portant sur la façon de construire
l’« arrière-front » du mouvement ouvrier iranien à
l’étranger a été tranché par la pratique. Ce ne sont pas
les initiatives des organisations et partis d’opposition
à l’étranger mais les actions des militants de la gauche
ouvrière, qu’ils appartiennent ou non à une organisation
politique, qui ont fait avancer les choses.
Ainsi, à l’initiative de cinq associations de solidarité en
Allemagne, le premier colloque européen a eu lieu à
Francfort du 2 au 4 mai 2008. Plus de 30 délégués,
représentant une douzaine d’associations venant de huit
pays, y ont participé. Les débats et échanges de vues
ont enrichi les expériences de chacun d’entre nous. Une
ambiance de camaraderie et de convergence de vues,
dépassant l’imagination des plus optimistes, s’est
dégagée.
Il faut avouer que les nouvelles, les multiples exemples
d’unité d’action venant de l’Iran et surtout les actions
unitaire à l’occasion du 1er mai de cette
année, et en particulier la déclaration commune des plus
importants groupes et comités des travailleurs iraniens,
ont été pour nous une source d’inspiration dans nos
démarches en quête de plus d’unité.
A
l’issue de ces deux journées de débats, un « comité de
coordination » a été formé, afin de mieux réagir aux
problèmes du mouvement en Iran. Vu le succès de ce
colloque les participants ont décidé à continuer ce type
de réunion et d’organiser des séminaires pour débattre
des différents points de vue concernant l’avenir du
mouvement ouvrier iranien et le rôle que les militants
en exil peuvent y jouer
Comité
de la solidarité avec les travailleurs iraniens –
Australie
Comité
de soutien des travailleurs iraniens – Toronto, Canada
Solidarité avec les travailleurs iraniens – Norvège
Groupe
des travailleurs pionniers en exil – Suisse
Solidarité socialiste avec les travailleurs en Iran –
France
Solidarité avec les travailleurs iraniens – Cologne
Solidarité avec des travailleurs en Iran – Francfort
Solidarité avec des travailleurs en Iran – Hanovre
Solidarité avec des travailleurs en Iran – Berlin
Solidarité avec les travailleurs iraniens – Hambourg
Comité
de soliudarité entre les travailleurs iraniens et
suèdois – Stockholm
Comité
de solidarité avec les travailleurs en Iran – Gutenberg
- Suède
Association ouvrière Djamal Tchéragh-Véissi
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