5 novembre 2013,
Le prisonnier politique Kurde Iranien Shirkou Maaréfi qui était emprisonné dans la prison de la ville de Saghez située dans l’Est du Kurdistan, a été pendu tôt dans la matinée du lundi 4 novembre 2013.
Shirkou Maaréfi, âgé de 34 ans avait été arrêté et condamné à mort le 1er Novembre 2007 sous les motifs d’accusation d’être un "Moharebeh"- c’est-à-dire un «ennemi de dieu". Sa condamnation à mort avait ensuite été confirmée à deux reprises, les 14 novembre 2009 et 1er mai 2011 par la Cour suprême. Il n’a pas été exécuté en raison de la pression de l’opinion publique.
Par ailleurs, il y a actuellement de grandes inquiétudes pour un autre codétenu politique Kurde Iranien de Shirkou Maaréfi, lui aussi condamné à mort nommé Mutelib Ehmedî qui a également été placé dans les cellules du couloir de la mort de la même prison de la ville.
Sous le présidence d’Hassan Rouhani, le régime a fait exécuter au moins 16 détenus Kurdes Iraniens , dont trois prisonniers politiques, au cours des dix derniers jours.
d’autre part la Cour suprême de la "république Islamique d’Iran" vient d’approuver et de confirmer pour la troisième fois consécutive, la condamnation à mort d’un autre prisonnier politique kurde Mansour Azvand qui se trouve donc de ce fait en danger d’exécution imminente.
Mansur Azvand qui est actuellement détenu dans le la prison de la vile d’Uroumiyéh située dans l’est du Kurdistan, avait été arrêté il ya deux ans de cela, pour sa prétendue coopération supposée avec une organisation Kurde "illégale et séditieuse».
Les 26 octobre 2013 dernier Habibollah Golparipour et Reza Esmaili-Mamedi, deux membres du Parti Pour Une Vie Libre Au Kurdistan ou PJAK, étaient lâchement pendus dans les prisons des villes de Salmas et d’Uroumiyéh . Certaines sources locales affirment également que 11 autres prisonniers ont été pendus dans la prison d’Uroumiyéh le 29 octobre 2013 dernier, ces exécutions auraient été appliquées dans le secret absolu et n’ont pas été communiqués officiellement sur les sites des agences de presse et de propagande habituelles du régime. L’augmentation instantanée et croissante de ce nombre d’exécutions ont soulevé de graves préoccupations, au sujet d’une nouvelle vague d’exécutions imminentes, visant un grand nombre de prisonniers politiques kurdes dans les prisons Iraniennes.
Dans un communiqué publié il y a une semaine, Amnesty International a mis en garde l’opinion publique Internationale au sujet de deux autres camarades et prisonniers condamnés à mort de la minorité Kurde d’Iran, Zanyar Moradi et Loghman Moradi qui sont en danger imminent d’êtres exécutés. Amnesty International a exhorté le régime iranien à cesser immédiatement les exécutions de ces deux prisonniers politiques et de tous les autres condamnés à mort en Iran.
Zanyar Moradi et Loghman Moradi sont deux prisonniers politiques de la minorité Kurde d’Iran qui avaient étés arrêtés en 2009 et accusés d’avoir participé la même année à l’assassinat supposé, du fils d’un haut Clerc religieux de la ville de Marivan située dans la province du Kurdistan Iranien. Ils ont ensuite été condamnés à mort en décembre 2010 lors d’un simulacre de procès, après avoir été reconnus coupables des motifs d’accusations d’êtres des "Moharebeh" -des "ennemis de dieu. D’assassinat à main armée avec préméditation, de "propagation de la corruption sur terre" et pour de supposées actions et activités armées, en coopération avec le parti d’opposition Kurde du Komalah.
Zanyar Moradi et Loghman Moradi ont toujours clamés leurs innocences et affirment que tous les soi-disant "aveux" qu’ils auraient faits, suite à leurs prétendues et supposés "participations, collusions et complicités dans une affaire d’assassinat" ont été extorqués par la violence et sous la torture.