Communiqué
10 Octobre 2006
Soutenons la
lutte des travailleurs d'Iran pour la création des
Organisations autonomes
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L'organisation autonome est un besoin vital et
urgent pour la classe ouvrière d'Iran.
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Aujourd'hui, ce n'est pas pour améliorer leurs
conditions du travail que les travailleurs luttent,
mais ils résistent contre l'esclavage moderne.
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Le régime islamique réprime sauvagement toute lutte
des travailleurs pour s'organiser dans les syndicats
indépendants.
Pour
la classe ouvrière iranienne il est interdite de créer
les organisations autonomes a fin de défendre leurs
droits. Alors que leurs droits les plus fondamentaux
sont bafoués, les lois anti-ouvrier barrent la route à
toute sorte de soutiens légaux et en même temps les
politiques économiques néo libérales du régime les
cernent de tous cotés.
En
1979, les travailleurs iraniens, après avoir joué un
rôle majeur, par leurs grèves au cours les phases
décisives de la révolution qui ont abouti au
renversement du régime du Chah, ont réussi a s'organiser
et de créer les conseils d'ouvriers dans les leur lieus
de travail. Mais, leurs souhaits de pouvoir prendre part
dans la vie social et économique ont confronté à
l'opposition farouch du régime. Dés le départ, le régime
a déclaré la guerre à toute tentative du mouvement
ouvrier de créer toute forme d'organisations syndicales
ou réhabiliter les syndicats anciens (Mis en retrait par
le régime du Chah).
Par
contre, le régime mis en place par Khomeiny, a tenté à
islamiser tous les aspects de la vie économique, sociale
et culturelle. Dans ce domaine, les ouvriers n'ont pas
été épargnés. Le régime à commencé contrôler les
activités touchants les ouvriers en mettant en place,
partout, les "associations islamiques des travailleurs",
ou les "conseils islamiques du travail". Pour mieux
contrôler encore les travailleurs, le régime a réussi de
détourner les "maisons du travail" que les travailleurs
avaient crée pendant la" révolution", en y placer ses
agents par la force. Ensuite ces organismes sont
devenus les appareils de répression du régime contre le
mouvement ouvrier et la porte parole du régime aux
instances internationales.
Depuis 27 ans, le régime islamique stigmatise la société
en y introduisant son idéologie islamique, et en
transformant les lois, les règlements et les
institutions à la solde de ses intérêts. Ce sont ces
organisations fantoches qui représentent soi disant les
travailleurs iraniens auprès des institutions
internationales. Ainsi, la "Maison de travail" est
devenue le membre de l'Organisation Internationale du
Travail. Les travailleurs iraniens n'ont pas manqué, par
différentes occasions, de demander l'expulsion de cet
organisme fantoche des institutions internationales et
leur remplacement par les véritables représentants des
travailleurs d'Iran. En vain…
Toutes démarches des travailleurs iraniens pour la
création des organisations autonomes et représentatives
ont trouvé une seule réponse de la part des autorités :
La répression ! En fait, il est officieusement interdit
d'utiliser le mot syndicat. Donc, tous travaux en vue de
mis en place des syndicales indépendantes du pouvoir ont
pour conséquence, la poursuite "judiciaire" et
l'arrestation. Dernière en date, a été les attaques
sauvagement orchestrés par le régime contre le syndicat
des travailleurs de la régie du transport de Téhéran.
Leurs assemblés ont été les cibles des "Gros Bras" de la
"Maison de Travail" et agents du ministère de
renseignement, au cours des quels, ils avaient tabassé
les syndicaliste, blessant leur secrétaire M. Mansour
Onsanlou en coupant sa langue par un cutter. Plus tard,
M. Ossanlou et ces collaborateurs ont été arrêtés et
conduits en prison. Il a été relâché plusieurs mois plus
tard sous une caution financière lourde. Des dizaines
entre eux ont perdu leur travail et subissent une
situation très délicate.
Cette méthode barbare de répression a pour but, de
dissuader par terreur, le travailleur du pays, qu'ils
renoncent à tout tentative de création des organisations
professionnelles libre et indépendantes du pouvoir.
Aujourd'hui, les travailleurs luttent plus tôt contre
les situations quasi esclavage que pour l'amélioration
de la condition de leurs vies et leur travail. C'est
pourquoi la classe ouvrière d'Iran a besoin des
organisations indépendantes du régime, une moyenne
essentielle de défendre ses intérêts.
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