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Solidatiré Socialiste avec les Travailleurs en Iran

Iran : Un nouveau Président, Et la situation des travailleurs… ‎

 26 décembre 2013
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Iran : Un nouveau Président, Et la situation des travailleurs… ?‎

 

 

 

 

La structure de la République Islamique d’Iran est ainsi faite que tous les quatre ans, les ‎vraies maitres du Pays, les régnants non élus par le peuple, désignent un échantillon de ‎leurs représentants et ensuite appellent la population à voter pour l’un d’entre eux. L’histoire ‎politique récente nous montre que même dans ces élections, les votes du peuple ne sont ‎pas respectés. On n’a pas oublié qu’en 2009, le pouvoir, après avoir réprimé sauvagement ‎les électeurs et a désigné, dans ce qui été une mascarade électorale, Ahmadinejad comme ‎président.‎

Les politiques menées par Ahmadinejad, l’exécuteur de la ligne de l’Ayatollah Khamenei et ‎proche des forces militaro-sécuritaires, dans les domaines aussi différents que l’économie, le ‎nucléaire ou la politique étrangère, ont causé des dommages non estimables. Cela a mené ‎l’Iran, sous le poids des sanctions de plus en plus contraignantes des Etats Unis et de ses ‎alliés, au bord d’une faillite de grande envergure. La crise issue de cette situation a persuadé ‎une partie du pouvoir islamique de céder dans certains domaines. La marche arrière sur ‎certains dossiers (dont celui du nucléaire) rend possible les compromis pour empêcher ‎l’éclatement interne du régime.‎. ‎

Mollah Hassan Rohani, diplomate avéré et ancien premier secrétaire du « Conseil National ‎de la Sécurité » a réuni l’approbation des hauts responsables du régime pour remplacer ‎Ahmadinejad et reprendre les pourparlers avec les occidentaux. Sous les effets de la ‎propagande, il a attiré l’attention d’une partie des gens qui espéraient la fin des sanctions et ‎qui souhaitent en finir avec la situation créée à leurs yeux par le seul Ahmadinejad.‎‎

Ni l’idéologie, ni le programme du Président Rohani ne permettent de réaliser les ‎revendications juste : comme mettre ceux de d’obtenir la fin de l’apartheid sexiste, la liberté ‎et l’égalité des droits pour les femmes, la liberté d’association et d’organisation, la liberté de ‎la grève, la liberté d’expression, l’arrêt de la censure, le respect des droits civiques et ‎individuelles, l’abolition des discriminations contre les minorité religieux-‎confessionnelle…D’ailleurs, la nature et la structure du pouvoir politico-économique en Iran ‎ne permettent pas non plus, les changements nécessaires. Il ne pourra pas franchir les ‎lignes rouges du régime islamique.‎ ‎

Il est probable que Hassan Rohani puisse obtenir, après des concessions diplomatiques ‎dans les domaines du nucléaire et en s’appuyant sur les tactiques molles, la fin des ‎sanctions ou au moins ses réductions, et puisse de prendre certaines décisions, mais il ‎serait naïf d’attendre une amélioration réelle de la vie des femmes et des hommes iraniens, ‎et en particulier des travailleurs.‎

Les travailleurs doivent par leurs luttes, exiger la réalisation des promesses de la campagne ‎présidentielle et poursuivre leurs luttes pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Ils ‎ne doivent laisser le pouvoir les pousser vers la passivité. On ne trouve aucun article ‎concernant les revendications des travailleurs dans le programme de nouveau président et ‎ses premiers pas ne donnent aucun espoir dans ces domaines.‎

Les travailleurs iraniens, dans la lutte pour obtenir la légalisation du syndicalisme, et obtenir ‎la réalisation de leurs droits fondamentaux, peuvent seulement compter sur l’appui de leurs ‎camarades de classe à travers le monde. Ils doivent faire pression sur le régime pour faire ‎libérer les syndicalistes et militant ouvriers emprisonnés injustement. Ils sont conscients de ‎leurs tâches et savent que le chemin est long et périlleux‎‎

Plus que jamais, ils comptent sur la solidarité et le soutien international des travailleuses et ‎travailleurs.‎‎