Mes chers amis, les syndicalistes organisateurs de la soirée de solidarité en faveur des travailleurs iraniens et de leur lutte pour la liberté, la démocratie et la justice sociale, je vous salue.
Je vous remercie d'avoir organisé cette soirée de solidarité qui revêt un caractère très important pour les travailleurs iraniens qui luttent pour leurs droits les plus élémentaires.
Je suis professeur d’université (expulsé de la fac pour des raisons politiques), militant politique partisan de la classe ouvrière. Je suis conscient de la souffrance que subissent les opprimés dans mon pays et c’est pour cela je considère nécessaire la solidarité internationale afin de les aider à sortir de leur situation..
Je suis navré de ne pouvoir assister à cette soirée. En fait, mon dernier « séjour » en prison, n’était ni la première et probablement pas la dernière. Mon passeport a été confisqué et je suis interdit de voyage à l’étranger.
C’est difficile d’être loin de vous mais ma présence auprès des travailleurs et de leurs luttes me réconforte un peu.
Je vous serre la main très chaleureusement et vous embrasse très fort. Je serais parmi vous même de loin. Je reste fidèle à mes idéaux et je défendrais toujours mon peuple qui lutte pour une vrai démocratie et la justice sociale.
Amicalement vôtre
Fariborz Raisdana
Iran - 20 mai 2014