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06 Février 2012

Les arrestations récentes de syndicalistes Iraniens

 

 

 -Nouvelles parvenues d’Iran ce 3 Février 2012 via le site Iranien Freedom Messenger : Les autorités iraniennes doivent immédiatement libérer les dizaines de militants syndicaux indépendants, qui ces jours derniers se sont retrouvés emprisonnés, uniquement pour s’êtres simplement exprimés pacifiquement, pour la défense des droits des travailleurs et pour l’exercice pacifique de la liberté d’association et de réunion en Iran.

Le site Human Rights Watch et d’autres sites Iraniens de défense des droits humains, ont dénoncés aujourd’hui ces condamnations et déclarés que les charges et les poursuites judiciaires, contre toutes ces personnes confrontées à ces arrestations. Doivent êtres immédiatement annulées par les autorités Iraniennes.

-Cette dernière série d’arrestations de nos camarades syndicalistes Iranien, a eu lieue principalement dans la ville de Téhéran, dans l’Azerbaïdjan oriental et dans les provinces du Kurdistan Iranien. Les autorités judiciaires ont convoqués quatre militants à la mi-Janvier 2012 pour qu’ils commencer à purger de longues peines de prison, qui leurs avaient étés préalablement imposées après jugements en 2011.

-Le 28 Janvier 2011, les autorités ont arrêté Alireza Akhavan, un professeur et militant des droits du travail, dans sa maison à Téhéran. On ne sait pas où il est actuellement détenu. Le 18 Janvier 2011, les forces répressives de sécurité ont arrêté un autre camarade syndicaliste Mohammad Jarrahi à son domicile dans la ville de Tabriz.

-Trois jours plus tôt, des agents du ministère des renseignements ont arrêté Shahrokh Zamani, un autre syndicaliste et en ont convoqué deux autres dans la ville de Tabriz.

 Les autorités ont également arrêté Shays Amani, un éminent militant des droits des travailleurs et membre d’un syndicat indépendant dans la ville de Sanandaj le 16 Janvier 2011. Un peu plus dans le mois les autorités ont placée en détention un autre camarade syndicaliste Mehdi Shandeez et l’ont transféré dans la terrible section 350 de la prison d’Evin à Téhéran. Toutes ces personnes arrêtées sont des militants syndicaux ou des membres de syndicats indépendants, qui ne sont pas autorisés et considérés comme illégaux par le gouvernement d’Ahmadinejad.

-“Les syndicats indépendants ont pourtant joués un rôle crucial dans la protection des droits des travailleurs sous la présidence de Mahmoud Ahamdinejad “, a déclaré Joe Stork, le directeur adjoint du Moyen-Orient à Human Rights Watch “.Cette dernière vague d’arrestations poursuit une longue tradition dans le ciblage des militants des syndicats indépendants Iranien, pour renforcer le contrôle total de l’état sur ces groupes“.

-Les autorités on d’abord arrêtés Shahrokh Zamani le 7 Juin 2011, dans le cadre de ses activités en tant que membre du syndicat des peintres indépendants et de membre du conseil du Comité de pour l’établissement des syndicats libre en Iran. La 1e direction du “tribunal révolutionnaire ” de la ville de Tabriz l’a ensuite condamné à 11 ans de prison pour “participation à l’organisation d’un groupe illégal s’opposant à l’Etat … dans le but de perturber la sécurité nationale par le biais de grèves ouvrières et de rébellion armée” , en rajoutant ensuite dans son dossier judiciaire “assemblage et collusion avec d’autres activités illégales dans le but de faire de la propagande contre le régime “.

-Dans la même affaire, le tribunal a condamné Mohammad Jarrahi, qui avait été arrêté le 20 Juin 2011, à cinq ans de prison pour avoir organisé un groupe “illégal” appelé le Mouvement démocratique des travailleurs, et Nima Pouryaghoub à cinq ans de prison sous le même chef d’accusation, assorti d’une année supplémentaire de détention pour “propagande contre le régime”. Sassan Vahebivash a été condamné à six mois de prison pour ses activités syndicales et des activités connexes. Pouryaghoub et Vahebivash sont des étudiants à l’Université d’ingénierie Azad de la ville de Tabriz.

-Les autorités avaient un premier temps libérés les quatre accusés après qu’ils aient payés une caution, mais, en Novembre 2011, la 6e direction du tribunal d’appel de l’Azerbaïdjan orienta Iranien a confirmé les condamnations initiales prononcées par le tribunal de première instance. Des autorités qui n’ont pas pourtant pas convoqués cette année ces prisonniers, pour qu’ils commencent à purger leur peines

-Selon plusieurs rapports publiés sur des médias Iraniens indépendant du pouvoir, Amani est un éminent militant des droits des travailleurs de la ville de Sanandaj (province du Kurdistan Iranien) qui est membre du conseil du Syndicat des travailleurs iraniens libres de L’IFWU, qui a été arrêté après qu’il soit rendu au bureau du procureur de Sanandaj ,pour se renseigner sur le statut de deux autres de ces camarades militants syndicalistes, qui avaient été arrêtés, un peu plus tôt en Janvier.

-Human Rights Watch et les militants syndicalistes Iranien sont aussi préoccupés par le sort qui est réservé , a plusieurs travailleurs et militants syndicaux de premier plan qui purgent actuellement de lourdes peines de prison, comme Reza Shahabi, Ali Nejati, Ebrahim Madadi, et Behnam Ebrahimzadeh. Le camarade Ebrahim Madadi est le vice-président et trésorier du Syndicat des travailleurs de la Compagnie des Autobus de Téhéran et de sa banlieue (SWTSBC connu aussi sous le nom de Syndicat Vahed Ndlr). Ebrahim Madadi purge actuellement une peine de trois ans et demi ans de prison pour “atteinte à la sécurité nationale”. Reza Shahabi a lui été arrêté le 12 Juin 2010. Un “tribunal révolutionnaire” de Téhéran l’a jugé et accusé de “mettre en danger la sécurité nationale et de propagande contre l’État”, il est emprisonné depuis le 25 mai 2011 mais il n’y a pas eu de décision judiciaire sur son cas pour le moment. Alors que de l’avis même de ses avocats et de ses camarades du syndicat Vahed, son dossier judiciaire est vide et que les motifs de sa détention restent flous.

-Selon plusieurs sources syndicales Iraniennes Reza Shahabi a déjà passé 18 mois dans la prison d’Evin à Téhéran dont plusieurs mois à l’isolement, et souffre de graves problèmes de santé et de douleurs dans le cou et dans le dos. Reza Shahabi est désormais placé en observation, à hôpital -imam Khomeiny de Téhéran après la fin d’une grève de la faim de 30 jours, Qu’il avait commencé le 22 Décembre 2011 pour protester contre ses conditions de détention et contre le refus des autorités de lui fournir des soins médicaux appropriés.

-Deux autres militants syndicalistes, Behnam Ebrahimzadeh et Ali Nejati ; qui purgent des peines de prison de cinq ans pour des accusations “d’atteintes à la sécurité nationale” et sous d’autres charges liées à leurs activités syndicales indépendantes, souffrent eux aussi de troubles médicaux graves. Selon les informations reçues par Human Rights Watch et les organisation de défense des droits humains Iraniennes Ali Nejati et Behnam Ebrahimzadeh ont fait plusieurs demandes de libérations provisoires et de mises en liberté conditionnelle (qui sont pourtant conformes aux lois Iraniennes) , afin qu’ils puissent obtenir des soins médicaux appropriés, mais les autorités judiciaires et l’administration pénitentiaire ont jusqu’a présent refusées toutes leurs demandes.

-Ali Nejati qui est un ancien président et l’actuel membre du conseil du Syndicat (HTSCW) des travailleurs de la raffinerie de canne a sucre d’Haft Tappeh, est détenu dans la prison de Dezful prés de la ville d’Ahvaz dans le sud-ouest Iranien. Behnam Ebrahimzadeh est lui détenu dans la prison d’Evin à Téhéran.

-Le syndicat Vahed de la Compagnie des Autobus de Téhéran et de sa banlieue. Et le syndicat libre des travailleurs de la raffinerie de canne à sucre d’Haft Tappeh, sont parmi les plus grands syndicats libres et les plus combattifs en Iran. Malheureusement les législateurs du droit du travail Iraniens, ne reconnaissent pas à nos camarades travailleurs de ce pays, le droit de créer des syndicats libres et indépendants. Ces groupes de travailleurs sont systématiquement violement réprimés par le gouvernement. Depuis 2005, les autorités ont à plusieurs reprises, convoqués, arrêtés, jugés, condamnés, et harcelés les membres de familles de ces travailleurs, qui se sont courageusement affiliés à ces syndicats indépendants.

-La plupart de ces arrestations passées ont eues lieues lors de la Fête internationale des travailleurs du premier Mai, à chaque fois que les syndicalistes Iraniens ont appelés a descendre dans la rue pour tenter de la commémorer, ces syndicalistes ont aussi étés souvent arrêtés pour s’êtres battus pour récupérer des arriérés de salaires qui n’ont pas été payés depuis des mois (une habitude récurrente du patronat Iranien qui oblige des millions de travailleurs Iraniens à multiplier les petits boulots précaires pour faire vivre leur familles).

-Mansour Osanlou, l’actuel président du syndicat Vahed , a déjà été condamné à cinq ans de prison sur des accusations d’avoir “agi contre la sécurité nationale et d’avoir fait de la propagande contre l’État” il a eu à subir plusieurs arrestations entre les années 2005 et 2007. Les autorités Iraniennes ont finalement suite a des manifestations internationales de solidarité faites par des syndicaliste étrangers permis à Mansour Osanlou de quitter la prison d’Evin en Juin dernier , après avoir purgé environ quatre ans de sa peine initiale, mais elles pourraient encore le rappeler en prison pour purger le reste de celle ci .Human Rights Watch les membres du syndicat Vahed et des membres d’organisations syndicales internationales , ont d’ailleurs à ce propos de nouveau appelés le pouvoir judiciaire Iranien à rejuger en cassation le procès contre Mansour. Afin qu’il soit définitivement mis fin aux pressions du gouvernement d’Ahmadinejad, exercées contre lui et les membres de sa famille.

-Les syndicats indépendants Iraniens ont aussi protestés, contre les récentes modifications apportées à la législation actuelle du travail représenté par le président Ahmadinejad et ses “conseillers économiques”. Ces modifications, qui sont actuellement en cours d’examen par le parlement de l’Iran -le Majlis Ndlr, doivent rendre plus facile pour les employeurs les procédures de licenciement des travailleurs, elles s’en prennent et réduisent aussi de facto aux travailleurs Iraniens, leurs droits d’avoir accès à des de congés annuels , leurs droits d’accès à des retraites et à leurs droits d’avoir accès a des prestations sociales équitables, il est à noter également que ces récentes mesures qui sont typiquement et ouvertement des mesures ultra capitalistes et ultra libérales de types et d’inspiration occidentales, ont reçues l’été dernier l’aval et les “félicitations” du F.M.I qui a déclaré que (Sic) “ malgré quelque divergences politique sur les droits de l’homme, le FMI tenait a féliciter l’actuel gouvernement d’Ahmadinejad pour sa politique économique saine”..

 Agissez maintenant! Envoyer un message aux autorités politiques et judiciaires iraniennes et les appeler d’abandonner immédiatement et sans conditions toutes les accusations contre tous les travailleurs emprisonnes et tous les prisonniers politiques.

Vous pouvez aussi envoyer un message à l’ambassade ou à la représentation diplomatique de l’Iran dans votre pays.

Envoyez une copie de vos messages de protestation à: info@leader.ir, info@judiciary.ir, iran@un.int; ijpr@iranjudiciary.org, info@dadiran.ir, office@justice.ir, ilo@ilo.org; cabinet@ilo.org; eastgulf@amnesty.org; hrwgva@hrw.org. CC: info@iran-echo.com

 

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