«Les homicides illégaux d’au moins 23 adolescent·e·s, perpétrés par les forces iraniennes de sécurité, ont mis en évidence la volonté meurtrière des autorités d’écraser les manifestations de grande ampleur actuelles, qui ont été déclenchées par la mort en détention de Mahsa (Zhina) Amini, 22 ans, le 16 septembre, et se sont muées en ce que de nombreuses sources iraniennes considèrent comme un soulèvement plus large contre les dirigeants de la République islamique, a déclaré Amnesty International jeudi 13 octobre...
L’organisation a pour l’instant recueilli les noms et les informations personnelles de 144 hommes, femmes et adolescent·e·s tués par les forces iraniennes de sécurité entre le 19 septembre et le 3 octobre. »
"Extrait du site d'Amnesty International"
A la date de : 12/01/2023
Nombre de personnes tués par les forces iraniennes de sécurité : plus de 469 dont 60 adolescent·e·s
Nombre de personnes exécutés par le pendaison : plus de 28
Nombre de personnes arrêtées : plus de 19000
Iran : Solidarité avec les iraniennes et les iraniens qui luttent pour leurs libertés
Paris, le 26 septembre 2022
Depuis plus d’une semaine des dizaines d’iraniens et d’iraniennes sont décédé-es lors de manifestations massives réprimées violemment. Ces dernières font suite à la mort tragique de Masha Amini, jeune femme de 22 ans, tuée dans un commissariat où elle avait été conduite parce qu’elle ne « portait pas correctement son voile ».
Demandant à ce que la vérité soit faite sur ce décès, des premières manifestations ont fleuri dans le pays. En signe de protestation face au régime policier et religieux des dizaines de manifestantes retirent leurs voiles, revendiquent le droit de disposer de leurs corps et de s’affranchir de l’oppression patriarcale du régime..
Iran : La CGT soutient les iraniennes et iraniens mobilisés pour défendre leurs libertés
Paris, le 23 septembre 2022
Depuis la mort odieuse il y a une semaine de Mahsa Amini, cette jeune femme qui avait été arrêtée pour un voile mal ajusté, l’Iran connait une vague de manifestations d’ampleur. La violente répression du régime a causé officiellement 31 morts.
Pour la première fois, en Iran, ce sont les femmes qui sont en première ligne de la contestation. Retirant pour certaines leurs foulards en signe de protestation, elles revendiquent le droit de disposer de leurs corps et de s’affranchir de l’oppression patriarcale des mollahs. La coupe est pleine pour ces iraniennes qui sont victimes de lois discriminatoires, de menaces et d’intimidations quotidiennes ! ..
Iran : La CFDT aux côtés des Iraniennes et
Iraniens qui manifestent pour leur liberté
Paris, le 22 septembre 2022
La mort de la jeune femme iranienne Mahsa Amini suite à son arrestation par la police des mœurs iranienne parce qu’elle ne portait pas son voile selon les règles, a suscité un large mouvement de protestation et de révolte dans de nombreuses villes iraniennes. .
Aux avant-postes de ces manifestations, les jeunes femmes iraniennes revendiquent le droit de disposer de leurs corps et de s’affranchir de l’oppression patriarcale des mollahs. Plus largement elles s’élèvent contre la chape de plomb d’un régime autoritaire d’un autre temps et éloigné des aspirations de ses citoyens. ...
Iran : L’UNSA appelle à participer partout en France aux rassemblements de soutien aux femmes d’Iran
Paris, le 21 septembre 2022
En Iran, le décès suspect d’une jeune femme, Mahsa Amini, après un contrôle effectué par la « police des mœurs » interroge. Décédée d’un arrêt cardiaque selon les autorités iraniennes, sa famille fait état de violences volontaires qu’elle aurait subies par la police. Depuis plusieurs jours, la jeunesse iranienne, les étudiant.es se mobilisent, les femmes manifestent à visage découvert, certaines brûlent le voile islamique que le gouvernement leur impose de porter.
Pour l’UNSA, tout l’éclairage doit être fait sur les circonstances de la mort de Mahsa Amini. En outre, l’UNSA condamne fermement la violente répression que subissent actuellement les manifestant.es : 3 personnes ont trouvé la mort lors des affrontements avec la police dans le Kurdistan iranien ce mardi 20 septembre...
Iran : Le communiqué des syndicats Solidaires
SOLIDARITÉ AVEC LES FEMMES D’IRAN
Paris, le 21 septembre 2022
Le 13 septembre, Masha Jina AMINI, âgée de 22 ans, originaire de la région du Kurdistan (nord-ouest du pays), a été arrêtée par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est morte trois jours plus tard en détention, après être tombée dans le coma. Après sa mort tragique, la foule s’est rassemblée devant l'hôpital où elle est décédée. Les forces de sécurité ont battu et arrêté un nombre important de femmes et d'hommes et ont rapidement transféré le corps de Masha Jina à Saquez, sa ville natale...
Iran : Mécontentement généralisé des classes laborieuses et des démuni·e·s.
Le 08 août 2022
Quand l’Argent-Dieu remplace le Dieu-divin
Le 17 juin, lors d’un discours aux membres du corps judiciaire, Ali Khamenei, le dictateur de la République islamique a déclaré: «Le Dieu des années 1980 est toujours le même Dieu qu‘aujourd’hui.» Après ce discours, l’attaque contre les contestataires et activistes de tous bords a pris une ampleur considérable: contre les syndicalistes, les enseignant·e·s, les artistes, les écrivain·e·s, les femmes, les étudiant·e·s et les défenseurs/euses des droits humains. Ladite phrase d’Ali Khamenei fait allusion au massacre de dizaines de milliers d’opposant·e·s au régime, y compris de milliers de prisonniers politiques durant la décennie 1980. Il se peut que le Dieu du Régime n’ait pas changé après quarante ans et qu’il soit aussi sanglant qu’autrefois, mais une chose est sûre et certaine: le peuple qui lui obéissait a totalement changé. Et l’Argent-dieu, qui a remplacé le Dieu des années 1980, le dépasse en cruauté.
Mais quelles sont les raisons de ce discours hautement menaçant? Depuis le mois d’avril 2022, il n’y a pas une ville d’Iran qui n’ait connu de scène de colère populaire contre le gouvernement. Certes, des mouvements divers ont lieu partout en Iran, mais ils sont sans lien entre eux, et dépourvus d’organisations coordonnées à l’échelle nationale. Le régime, incapable de gérer les différentes crises graves qui pourraient conduire à son...
La lettre des syndicats français adressée à Reza Shahabi et Hassan Saidi
Paris, le 11 Juillet 2022
Cher Reza Shahabi, cher Hassan Saïdi,
Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA du collectif syndical Iran suivent avec une grande préoccupation l’évolution de vos conditions de détention, et en particulier la condition pénitentiaire inhumaine à laquelle vous êtes soumis. L’aggravation de vos états de santé après des jours de grève de la faim nous préoccupe sérieusement.
L’intégrité physique de chacun de vous est une condition préalable à la continuation de vos luttes pour les justes revendications des travailleurs et travailleuses en Iran. La grève de la faim que vous avez entamée, a déjà alarmé l’opinion publique sur vos situations. Nous pensons que le sérieux et la sincérité de vos gestes donnent une grande force à votre message adressé à la communauté...
communiqué des syndicats français
Paris, le 5 Juillet 2022
Les vies des syndicalistes iraniens Reza Shahabi et Hassan Saidi sont en danger !
Malgré les interpellations de l’OIT et des autorités iraniennes par différentes organisations internationales depuis plusieurs semaines, des syndicalistes et enseignant•e•s sont toujours emprisonné•e•s et/ou poursuivi•e•s. Reza Shahabi, militant du Syndicat des Travailleurs de la Régie du Transport de Téhéran et sa banlieue (Vahed) est en grève de la faim depuis le lundi 13 juin. Sa vie est aujourd'hui en danger. Hassan Saidi, un autre militant du syndicat Vahed a aussi entamé une grève de la faim depuis une semaine.
Leurs familles n’ont pas été autorisées à leur rendre visite. Et lorsque leurs femmes et leurs enfants ont protesté pour savoir pourquoi, les responsables de la prison ont déclaré que le juge avait privé Reza Shahabi et Hassan Saidi du droit de recevoir des appels ou d'avoir des visites. Il en va de même pour d'autres syndicalistes et enseignant•e•s emprisonné•e•s comme, M. Keyvan Mohtadi, Mme Anisha Asadollahi, Mme Reyhaneh Ansari Nejsd, M. Rasoul Bodaghi, M. Jafar Ebrahimi et M. Mohammad Habibi ...
Iran : répression brutale face à la montée et à la convergence des luttes sociales
Le 16 juin 2022
Iran : répression brutale face à la montée et à la convergence des luttes sociales
Bien qu’implicitement autorisées par la Constitution, les grèves et manifestations de salariéEs sont formellement interdites en Iran depuis la guerre Iran-Irak (1980-1988). Néanmoins, entre le 1er mai 2021 et le 1er mai 2022, ont eu lieu 4 122 grèves et actions de protestation d’ouvrierEs, d’enseignantEs, de personnels de mairies, de retraitéEs, de personnels du secteur hospitalier, d’agriculteurEs, de jeunes au chômage, etc.
Il s’agissait parfois d’actions nationales organisées simultanément dans des dizaines, voire des centaines de villes dans le cas des luttes d’enseignantEs. Du jamais vu dans les 43 années de l’histoire de ce régime. Cela veut dire que des dizaines de milliers de militantEs ont été impliqués dans l’organisation de ces luttes...
Appel à un rassemblement de solidarité avec les syndicalistes et enseignant•e•s d'Iran par
Les syndicats Français CGT, FSU, Solidaires et UNSA
Avec le soutien des syndicats Suisses CGAS, SSP
Vendredi 10 juin 2022, à partir de 12 h
Palais des Nations, Genève, Suisse
Pour la défense des droits des travailleurs des libertés syndicales en Iran
En Iran, les travailleurs sont privés de libertés essentielles :
- le droit de faire grève,
- le droit de manifester,
- le droit de constituer des organisations syndicales ...
La lettre des syndicats français au Ali Khaménéi
Paris, le 23 mai 2022
Monsieur le Guide suprême,
Nous nous adressons encore une fois à vous à propos d'arrestations intervenues en Iran. D'après les informations qui nous sont parvenues, plusieurs dizaines de personnes, dont de nombreux enseignants et enseignantes, ont été récemment placées en détention sous des allégations fallacieuses. Parmi eux/elles Anisha Asadollahi, Reyhaneh Ansarinejad, Keyvan Mohtadi, Rasoul Badaghi, Jafar Ebrahimi, Eskandar Lotfi, Mohammad Habibi, Mohsen Omrani, Shaban Mohammadi, Masoud Nikkhah, Mahmoud Malaki, Reza Amanifar, Asghar Hajeb and Hadi Sadeghzadeh.
Réza Shahabi, syndicaliste des autobus de Téhéran et de sa région fait également partie des personnes arrêtées. II avait été invité à plusieurs reprises en France par des organisations de notre collectif intersyndical...
La lettre des syndicats français au Ministre français des Affaires étrangères
Paris, le 23 mai 2022
Madame la Ministre des Affaires étrangères,
Nos organisations syndicales souhaitent attirer votre attention sur la mise en détention récente de plusieurs dizaines de syndicalistes en Iran. Leur seul "crime" est de vouloir qu'existent en Iran des structures syndicales indépendantes de l'Etat. Réza Shahabi, syndicaliste des autobus de Téhéran et de sa région en fait partie. II avait été invité à plusieurs reprises en France par des organisations de notre collectif intersyndical...
communiqué des syndicats français
Paris, le 5 mai 2022
Message des syndicats français aux travailleuses et travailleurs d’Iran
A l’occasion du 1er mai 2022
Depuis plusieurs années, nos organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, soutiennent ensemble vos combats pour la défense de vos droits et de vos libertés. Nous savons dans quelles conditions vous menez cette lutte, la répression très forte qui est exercée par le pouvoir iranien, et les conditions de travail et de vie très difficiles pour le peuple iranien.
Le droit de constituer librement des organisations syndicales et de s’associer dans des organisations représentant les travailleuses et les travailleurs qui soient réellement indépendantes, sont des aspirations légitimes et pleinement reconnues par le droit international. Nous soutenons votre exigence que l’Etat iranien s’y soumette enfin ce droit fondamental, auquel il a souscrit en étant membre de l’Organisation Internationale du Travail !...
Iran : arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de Rasoul Bodaghi !
Iran: arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre de Rasoul Bodaghi!
Le 26 avril 2022
Rasoul BODAGHI a été violemment arrêté le 11 décembre 2021 à son domicile, puis libéré sous caution quelque jour plus tard. Il est une figure emblématique de l’Association professionnelle des enseignants iraniens (ITTA), où il est membre du conseil d’administration à Islamsharhr (ville de la province de Téhéran, qui a connu des émeutes sociales dans les années 90).
Le 16 avril 2022, il a été condamné par le tribunal révolutionnaire de Téhéran à une peine de quatre ans de prison, pour « rassemblement et collusion » et à un an de prison pour « activités de propagande ». Il a également été condamné à une interdiction de quitter le pays pendant un an et à une interdiction de résider à Téhéran et dans toutes les provinces voisines pendant deux ans...
Le communiqué des syndicats Solidaires
Paris, le 27 avril 2022
Iran : Solidarité avec les routier.e.s iranien.ne.s
Depuis le 4 avril 2022, les routier-es iranien-nes sont en grève. Le mouvement a pris de l’ampleur et s’étend sur tout le pays. Une première mobilisation avait eu lieu en mai 2021 et ne concernait que quelques provinces. Le ministère de l’industrie, n’ayant pas rempli ses obligations et engagements, l’association des routiers d’Iran se mobilise de nouveau pour l’amélioration de leurs conditions de travail...
Journée de solidarité avec la Palestine
Journée de solidarité avec la Palestine
Journée de la Terre
Samedi 02 avril 2022
Accueil à partir de 14h00, après-midi
À « Le Portail », Radio Arts-Mada - 77 Avenue de Paris, 94800 Villejuif
Avec la participation de la SSTI et d’associations
Mort de notre camarade Alain Krivine
Le 23 juin 2009, Alain Krivine est allé rendre visite à des grévistes de la faim iraniens à Paris
Le 13 Mars 2022
C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris la disparition de notre camarade, Alain Krivine. Alain est décédé, le Samedi 12 Mars 2022, à la suite d'une longue maladie.
Durant plus de 65 ans, Alain a été un infatigable militant, présent dans toutes les luttes contre les ravages du système capitaliste, contre les injustices, pour l’émancipation.
Il a été, en 1966, l'un des fondateur de la JCR (Jeunesse Communiste Révolutionnaire) en 1966 puis l’un des animateurs du Mouvement du 22 Mars et l’un des acteurs du mouvement de Mai 68 avant de participer à la création de la Ligue Communiste Révolutionnaire, en avril 1969.
Alain Krivine a été longtemps membre de la direction de la LCR. Engagé dans tous les combats internationalistes, il a aussi été l’un des principaux dirigeants de la Quatrième Internationale. Il avait activement participé à la création du Nouveau parti anticapitaliste- NPA.
SSTI a perdu l'un de fervents amis du mouvement ouvrier iranien. Nous n’oublierons jamais ses actions solidaires avec la lutte du peuple iranien en lutte pour la liberté et la démocratie et la justice sociale.
Les obsèques d’Alain Krivine auront lieu le lundi 21 mars au Père-Lachaise à 15h30. Une marche sera organisée pour se rendre ensemble au cimetière, départ à 14h Place de la Nation. Une soirée d’hommage avec des invité·e·s internationaux aura lieu à la Mutualité le samedi 30 avril.
Salut, vieux, et merci pour tout. On continue le combat !
communiqué des syndicats français
Paris, le 21 février 2022
Iran: les enseignant.es amplifient leurs luttes
En Iran, la population subit une dégradation brutale du niveau de vie de la population, une aggravation des inégalités sociales, un durcissement de la répression policière et judiciaire. Face a cela, des mobilisations particulièrement vives ont lieu dans diverses catégories de salarié•es et de retraité•es. Les enseignant•es ont marqué le paysage social du pays par une vague de mobilisations massives, tant par sa généralisation territoriale que par sa démonstration de l’unité.
Selon le Conseil de coordination des associations syndicales des enseignant•es d’Iran (CASEI), une série d’actions à l’échelle nationale, a été menée les 10, 11, 12 et 23 décembre 2021 ; elles ont été suivies d’autres mobilisations, encore plus massives. Deux journées de sit-in - 11 000 sit in dans 213 villes - ont notamment eu lieu dans les établissements scolaires les 20 et 30 janvier, et une journée de manifestation dans les rues, ou devant les administrations du ministère de l’éducation nationale a eu lieu le 31 janvier. La colère des enseignant•es a éclaté, ainsi que leur volonté de faire entendre leurs revendications...
Grußbotschaft aus Iran an die: GEW-Jahrestagung Internationales
im Namen meines Kollegen und unserer Gewerkschaftsinitiative möchte ich unseren Dank für die Einladung zu eurer Jahrestagung zum Ausdruck bringen.
Im Rahmen der uns zur Verfügung stehenden Zeit versuchen mein Kollege und ich, uns so gut wie möglich kurz zu fassen, damit für die gemeinsame Diskussion auch etwas Zeit bleibt. Die sozio-ökonomischen Engpässe und Entbehrungen auf der einen Seite und die sich permanent verschärfenden politischen Repressionen auf der anderen Seite sind in Iran von heute so erdrückend, dass immer größeren Teilen der lohn- und gehaltsabhängigen Gruppen, Schichten und Klassen keine andere Wahl bleibt, als sich zu organisieren und zu wehren. Die praktische Erfahrung der letzten Jahre liefert genug Fakten, die diese Entwicklung eindeutig belegen. Neben den zum Teil landesweit durchgeführten Protesten, Demonstrationen, Sitz- und Straßenblockaden und Arbeitsniederlegungen der Beschäftigten der iranischen Erdöl-, Gas- und petrochemischen Industrie, der metallverarbeitenden Industrie, der Zuckerindustrie der Verkehrs- und Transportbetriebe sowie der Frauenbewegung und den Kämpfen der studentischen Jugend nehmen die Aktivitäten der iranischen Lehrer*innen eine herausragende Stellung ein. Besonders während der letzten zwei Jahre gelang es ihnen in mehreren Wellen Großveranstaltungen durchzuführen. Den massiven polizeistaatlichen Kontrollen und Einsätzen zum Trotz standen sie oft in der Hauptstadt und in anderen größeren Städten des Landes auf...